Billet de la semaine n°133 : Dans les bois de Harlan Coben

Et c’est reparti pour un nouveau roman d’Harlan Coben, Dans les bois, paru en 2007 aux éditions Belfond. Un thriller familial sur fond de grand méchant loup.

On ne se soucie pas du bonheur et de l’épanouissement quand on a le ventre vide. C’est une chose à ne pas oublier.

Le livre s’ouvre sur Paul Copeland observant son père effectuer le même procédé pour la huitième fois : creuser sans relâche. C’est la dernière fois que Paul pourra le voir. Trois mois après le décès de son père, Paul, devenu procureur du comté d’Essex, assiste à une représentation de gymnastique de sa fille avant d’être interrogé par le FBI. Qui est donc ce Manolo Santiago qui vient d’être retrouvé assassiné ? Débute alors l’histoire des victimes de l’égorgeur de l’été : 4 adolescents disparus et seulement deux corps retrouvés !

Traitez-moi d’hypocrite – je ne dirai pas le contraire -, mais l’aveuglant soleil du monde réel brouille parfois la frontière entre le bien et le mal.

On enchaîne, on enchaîne ! Quand vais-je me lasser ? Pour le moment, ce n’est pas au programme. Par contre, mes critiques se suivent et se ressemblent. Si les livres lus sont bien différents, je leur accorde les mêmes qualificatifs : haletants, surprenants, entraînants et addictifs ! Alors, oui, les critiques se ressemblent, mais je ne vais pas gâcher le plaisir des personnes qui ne l’ont pas lu.

Foncez, c’est mon premier conseil. Cette fois, on se retrouve à jongler entre l’été 1985 et le temps présent. Paul n’a jamais su ce qui était arrivé à sa sœur lors de cette colonie. Elle a disparu comme trois autres adolescents. La différence près, c’est que son corps n’a jamais été retrouvé.

Hop, ça y est la machine est lancée et dès les premières pages, on ne peut plus s’arrêter avant de connaître le bouquet final. Chaque chapitre nous laisse sur un petit twist, chaque ligne est l’occasion de démasquer le grand méchant loup.

Je me laisse emporter par la plume et le style de l’auteur. Ça va vite et pour la troisième fois, vous vous en doutez : « je l’avais pas vu venir » !

On retrouve un thème cher à Harlan Coben : la famille et les secrets familiaux, bien enfouis, trop bien enfouis ? Les personnages sont attachants et leurs défauts bien mis en avant les rendent plus réalistes.

Le passé qui se mêle au présent et des actions qui nous empêchent de fermer l’œil. On s’aventure volontiers dans les bois de Harlan Coben parce qu’on a envie d’une histoire bien ficelée et bien structurée ! C’est réussi et à peine fermé, j’ai réouvert un nouvel Harlan Coben.

Il semblerait qu’on soit perpétuellement au bord du désastre et qu’on finisse toujours par s’en tirer. Peut-être que nous sommes faits pour survivre à la destruction que nous engendrons.


Résumé

Été 1985, New Jersey. Paul Copeland est animateur d’un camp de vacances à la lisière des bois. Une nuit, il abandonne quelques heures son poste. Quatre jeunes en profitent pour s’éclipser, dont sa sœur, Camille. On ne les reverra plus. Seuls deux corps seront retrouvés. On attribuera leur mort à un tueur en série qui sévissait dans la région.

Vingt ans plus tard. Paul est devenu procureur. Alors qu’il plaide dans une affaire de viol, il est appelé à identifier un corps. Stupéfait, il reconnaît formellement Gil Ferez, un des disparus.

Pourquoi les parents de Gil s’obstinent-ils à nier son identité ? Et si Gil a été en vie tout ce temps, se pourrait-il que Camille le soit aujourd’hui ? Bien décidé à faire la lumière sur le drame qui n’a jamais cessé de le ronger, Paul va replonger dans les souvenirs de cette terrible nuit…

Publié par Julie Gorsky

Artiste Incomprise depuis l'enfance !

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